L’EXTASE AU ROYAUME CHERIFIEN
Une expérience comme on n’en vit jamais.
Je retranscris en ces quelques lignes mon voyage au Maroc, un voyage qui m’a transposé dans des lieux féeriques me plongeant dans une extase sans pareille.
Dès minuit, je pars de mon domicile sis à Abidjan COCODY pour me rendre à l’aéroport international Félix- Houphouët Boigny.
Enregistrement et autres formalités étant achevés, nous embarquons et c’est bientôt le décollage. 4 heures 30 de vol et nous voilà à l’aéroport de Casablanca. Ayant prévu séjourner à Rabat, je me mets aussitôt en route pour ladite ville. Une heure trente minutes de route et nous arrivons à Rabat, ville paradisiaque, entre beau paysage et sites à visiter je suis dans l’émoi total.
Je prends mes appartements au quartier Hassan, cadre confortable et assez spacieux, je suis à mon aise.
Grand curieux des plaisirs gastronomiques, je passe ma première commande afin de tester mes papilles gustatives. Spécialité marocaine au menu, Tarjine-poul et accompagné d’un jus Hawaï bien frais. Je déglutine le tout avec appétit avant de faire un tour en ville.
Premier lieu à visiter, le mausolée du roi Mohammed V. Espace permettant d’avoir de beaux souvenirs en raison de la disposition des piliers et de la beauté de l’espace.
Second lieu, la place de 16 novembre, superbe espace pour se recréer et prendre de l’air en début de soirée. La vue est magnifique sur la médina et le Dhow (restaurant magnifique sur un bateau) jouxtant le long du fleuve. C’est le début de la marche le long de la Médina avant d’atteindre la kasbah des oui dayas, endroit historique et mythique de la ville vu qu’inscrite au patrimoine de l’ UNESCO.
Nous faisons le tour du musée avant de nous trouver au sommet de la tour. Waouh ! Je m’exclame, la vue est excellentissime, la plage et la mer à perte de vue. Surfers et riverains profitent des plaisirs de la brise.
Après tous ces tours et détours, je rentre me reposer. C’était le premier jour de mon séjour qui dès cet instant me rassurait qu’il serait merveilleux.
Le second jour, à peine réveillé que je suis d’une humeur joviale, prêt à débouliner dans la ville.
Direction le jardin zoologique de Rabat pour découvrir le lion de l’Atlas, attraction majeure. Le spectacle est ahurissant, les installations sont d’une beauté paradisiaque, la fluidité du circuit, la spectaculaire vue des animaux tous aussi impressionnants les uns que les autres.
Quel ivoirien irait au zoo sans chercher à voir l’éléphant ? Me voilà à l’aire forêt tropicale et tout joyeux, j’aperçus des éléphants, emblème de ma patrie, c’est régal de les voir se baigner. J’ai pris un plaisir à visiter le jardin zoologique de Rabat avec toute la variété d’animaux et de plantes qu’il regorge. Il est bientôt 12 heures, c’est l’heure du repas.
Nous sommes Vendredi, us et coutume obligent. Les vendredis au Maroc, c’est couscous dans presque tous les restaurants marocains.
Un plat garni de légumes et d’arômes typiques du Maroc sans parler des bouillons d’une saveur toute particulière. Une mention spéciale à la culture culinaire de notre pays hôte, durant tout mon séjour, l’art culinaire demeure mon plus gros coup de cœur. Amoureux de bons plats, je vous encourage vivement à effectuer un voyage au royaume chérifien.
Le séjour se poursuit, je quitte Rabat pour la région de Tanger, objectif primordial, Chefchaouen, la perle bleue. Cependant, petit détour à Akchour pour profiter des cascades avant d’arriver à la ville bleue. Chaussures de sport, sac à dos, la montée vers les cascades telle une randonnée dans ce massif mont agneux est juste magnifique.
Après près de 30 minutes, nous y arrivons, les cascades sont là. Impressionnant est ce haut lieu, l’eau est fraiche, le cadre est enchanteur, je me délecte de la vue avant de plonger à l’eau pour une baignade.
Direction la ville la plus bleue du monde, j’ai nommé Chefchaouen. Tout touriste et aventurier du monde se doit de faire une visite à Chefchaouen. Il y fait bon vivre, le décor est féérique, la cité est mirobolante. Je ne pouvais rêver mieux.
Les commerçants s’affairent, pendant que certains vous proposent des parures pour vos photos souvenirs, d’autres vendent des jus naturels, bracelets et porte-clés pour immortaliser votre passage dans la ville bleue.
Quatre éléments particuliers qui marqueront d’une trace indélébile mes quelques heures passées à Chefchaouen :
Premièrement, la randonnée juste parfaite pour se mettre en jambe car la ville est à 600 m d’altitude et se situe dans une province montagneuse.
Secondairement, le pont de Dieu, un pont naturel au-dessus d’un cours d’eau, l’Oued Farda, d’une clarté remarquable.
En troisième lieu, la Médina. Les ruelles étroites et bleutées grâce au pigment minéral « bleu des malt ». Fondée au 15e siècle, la belle architecture de style andalou- mauresque contraint à dégouliner pour profiter de cet art envoutant. En troisième lieu, l’artisanat de Chefchaouen bien vivant. J’y ai vu entre autre des tapis d’une beauté légendaire, des bijoux captivants et de sublimes créations brodées.
En quatrième et dernier lieu, ma spécialité favorite, la gastronomie. Chefchaouen grâce à sa diète méditerranéenne figure au patrimoi ne immatériel de l’UNESCO. Tout excellent gourmand adorerait ses heures passées dans la ville bleue car les nombreux produits culinaires sont particulièrement sains et succulents. La touche finale est le thé marocain. Il est extrêmement exquis et avec la menthe, les saveurs se mêlent harmonieusement.
Le temps de mon séjour arrivant inexorablement vers sa fin, je profite pour faire quelques achats particuliers d’abord au marché de Fnideq, marché de renom du Maroc pour sa variété d’articles d’Europe et d’Asie puis les prix si abordables pour des visiteurs créant une saine compétitivité.
J’achète notamment des parfums et culottes de plage. Ensuite, je suis émerveillé par la ville de Tétouan que je trouve particulièrement riches en beaux lieux. Enfin, je prends également plaisir avec la vue qu’offre la ville de M’diq à partir du restaurant L’Orizon.
Le paysage est juste idyllique et l’expérience est unique lorsque vous vous attachez de bons services.
Article rédigé par Jules Atta